Les malades à la rue...
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malades sur les routes pendant l'exode de 1940
Sur la route, des fous se mêlent à la foule sans qu’il soit possible de les distinguer de la foule apeurée.La ville de Troyes est abandonnée par les hommes valides aux malades, aux infirmes, aux vieillards rassemblés à l’Hôtel-Dieu. 
Après l’évacuation des débiles mentales de Dorten, il devient clair que les asiles eux-mêmes ne sont plus gardés, que les autorités en ouvrent quelquefois les portes avant de prendre la fuite, sans toujours se préoccuper du sort des malades. Roger Ikor se fait l’écho de ces rencontres de fous sur les routes qui sèment le doute dans l’esprit des soldats marqués par l’espionnite.
Ils soupçonnent les faux déments, agents de la « cinquième colonne ». Ikor a du mal à arracher au lynchage de la troupe une vieille femme égarée, sans doute échappée d’un asile, surprise à faire des signes des bras aux avions allemands.
Il arrête aussi, le même jour, un soi-disant représentant en vins de nationalité allemande resté en territoire belge en raison de la rapidité de l’avance allemande. Namur est évacué en catastrophe, ses archives brûlées, les pensionnaires des asiles psychiatriques jetés à la rue et abandonnés par des administrateurs sans conscience.
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